Agen, Lyre et Carmel
La Lyre Agenaise 1886-2006 120 ans au service de la musique en Agenais
Par l’amour de la musique et de la camaraderie Les musiciens de la Lyre Avril 1936
«C’est à la bonne camaraderie qui n’a cessé de régner parmi les sociétaires, à une discipline librement consentie, à l’affection de tous pour leur chef que la Lyre doit d’être toujours la Lyre.» Cette affirmation des musiciens de la société «La Lyre Agenaise» date de 1936, mais elle est toujours d’actualité. Les musiciens ont changé, le chef aussi, mais la Lyre perdure depuis 120 ans avec toujours les mêmes valeurs d’amour de la musique et de camaraderie. Depuis 1886 cette société tient un rôle incontournable dans la vie culturelle agenaise. Elle est née dans un contexte culturel favorable et a réussi à traverser le XXe siècle alors que beaucoup d’autres sociétés musicales ont disparu sans pouvoir s’adapter à la modernité. Elle a vécu des moments brillants, comme son concert en 1907 dans les jardins du palais de l’Elysée pour le président Fallières. Son quotidien est aujourd’hui plus modeste, mais une trentaine de musiciens participent avec plaisir, chaque semaine, à la répétition hebdomadaire. Dans un premier temps, nous nous intéresserons au contexte historique et culturel dans lequel la «Lyre» a été fondée, puis nous aborderons le fonctionnement de cette société musicale et le rôle qu’elle a tenu et tient toujours aujourd’hui dans la vie culturelle et municipale agenaise.
Par l’amour de la musique et de la camaraderie Les musiciens de la Lyre Avril 1936
«C’est à la bonne camaraderie qui n’a cessé de régner parmi les sociétaires, à une discipline librement consentie, à l’affection de tous pour leur chef que la Lyre doit d’être toujours la Lyre.» Cette affirmation des musiciens de la société «La Lyre Agenaise» date de 1936, mais elle est toujours d’actualité. Les musiciens ont changé, le chef aussi, mais la Lyre perdure depuis 120 ans avec toujours les mêmes valeurs d’amour de la musique et de camaraderie. Depuis 1886 cette société tient un rôle incontournable dans la vie culturelle agenaise. Elle est née dans un contexte culturel favorable et a réussi à traverser le XXe siècle alors que beaucoup d’autres sociétés musicales ont disparu sans pouvoir s’adapter à la modernité. Elle a vécu des moments brillants, comme son concert en 1907 dans les jardins du palais de l’Elysée pour le président Fallières. Son quotidien est aujourd’hui plus modeste, mais une trentaine de musiciens participent avec plaisir, chaque semaine, à la répétition hebdomadaire. Dans un premier temps, nous nous intéresserons au contexte historique et culturel dans lequel la «Lyre» a été fondée, puis nous aborderons le fonctionnement de cette société musicale et le rôle qu’elle a tenu et tient toujours aujourd’hui dans la vie culturelle et municipale agenaise.
Le carmel d'Agen vit toujours malgré les difficultés. Je remercie sœur Jean Myriam Thomassin de m’avoir fait confiance et de m’avoir permis d’accéder à ce trésor.
Ce travail s’appuie principalement sur les Chroniques manuscrites du Carmel d’Agen, écrites par les sœurs elles-mêmes. Elles y racontent les événements qui chaque année ont marqué la vie de leur communauté : entrées de postulantes, prises d’habit, examens canoniques avant les professions solennelles, professions solennelles, gestion matérielle du monastère, élections, décès, évènements exceptionnels…. et parfois départ d’une sœur de la communauté. Elles décrivent les souffrances, les joies, les combats de ces femmes cloîtrées qui ont choisi un engagement radical pour leur Dieu. Certains textes sont très émouvants, en particulier ceux qui décrivent le « départ des sœurs vers la maison du Père ». A travers ces centaines de page de notes, nous partirons à la découverte de l’histoire du Carmel de sa fondation à l’époque révolutionnaire. Puis nous aborderons sa restauration au XIXe siècle grâce à une religieuse d’exception, mère Catherine. Ce modeste article ne veut apporter que quelques éléments à la connaissance de l’histoire visible du Carmel d’Agen. La véritable histoire de ce lieu, cachée et spirituelle, n’appartient qu’à celles qui y ont vécu.